6 octobre 2019 : L’ACA est membre d’un groupe représentant les annonceurs mondiaux qui lance une initiative visant à faire valoir leur position en matière d’évaluation des médias multiples.

Le Groupe de travail sur l’évaluation multimédia est mené par la Fédération mondiale des annonceurs (WFA) et rassemble plusieurs annonceurs globaux comme EA, MasterCard, P&G et Unilever ainsi que des associations publicitaires de partout dans le monde, dont l’ACA, l’ANA (É.U.), ISBA (R.U.), OWM (Allemagne), l’Union des marques (France), le Media Rating Council (É.U.). Les principales plateformes et les grands éditeurs numériques ainsi que plusieurs radiodiffuseurs de grande envergure en font également partie.

L’objectif du groupe de travail est d’accélérer l’adoption de méthodes d’évaluation uniformisées afin d’éviter la mise au point de solutions différentes pour chaque marché. L’ACA estime que sa collaboration avec la communauté publicitaire internationale permettra de stimuler l’amélioration des pratiques d’évaluation au Canada comme le souhaitent les annonceurs canadiens.

Lors de la semaine de la publicité qui avait lieu à New York récemment, le groupe s’est réuni pour une session de travail de deux jours afin d’établir les points d’entente et les désaccords entre les membres. Chris Williams, notre v.-p., Marketing numérique, a participé aux discussions qui ont permis d’identifier quatre domaines où il fallait plus de travail et de consultations avant d’établir un consensus :

  • Vie privée : L’évaluation multimédia dépend de données provenant de plusieurs sources (plateformes, éditeurs, radiodiffuseurs, firmes d’évaluation et autres). Il est essentiel que celles-ci soient partagées d’une façon respectant et la vie privée des consommateurs et les lois de protection des renseignements personnels existantes ou en devenir.
  • L’infrastructure – la « tuyauterie » – de l’évaluation : L’évaluation simultanée de médias multiples exige une infrastructure complexe de composantes et de données. On doit décider, par exemple, de la meilleure façon de lier les panels télé, les autres sources de données et les méthodes d’élimination des dédoublements d’auditoires.
  • Les critères de mesure et les données : Pour être en mesure de comparer correctement les médias, l’évaluation multimédia requiert des définitions et des critères de mesures uniformisés. La solution peut passer par l’adoption d’une définition unique, ou de plusieurs définitions, mais ce qui importe, c’est de pouvoir comparer les données. Le groupe devra donc définir les ensembles de données minimum requis pour permettre cette comparaison, ainsi que leur circulation dans les infrastructures évoquées au point précédent.
  • La gouvernance : L’évaluation des médias multiples exige une gouvernance claire afin de protéger la vie privée, d’assurer l’objectivité des données et de permettre une prise de décision équitable. Le groupe devra donc décider comment administrer et financer tout cela, déterminer où doivent « résider » les données et établir qui doit les fournir.

Les sessions de travail de New York ont permis de formuler des postulats de base dans plusieurs de ces domaines. Il faut maintenant enrichir ces idées puis soumettre les principes ainsi développés à un processus rigoureux de test et de vérification.

À terme, cette collaboration permettra d’établir des principes sur lesquels l’industrie s’entend et s’engage à respecter. Ceux-ci serviront alors de base pour des solutions éventuelles.

Pour plus de détails à propos de l’initiative, veuillez communiquer avec :

Chris Willams
Vice-président, Marketing numérique
416-964-1538

Patrick Hotte
Vice-président, Québec
514-842-6422