• Les publicitaires canadiens élargiront leurs responsabilités au cours des cinq prochaines années pour inclure l’utilisation éthique et l’analyse des données.
  • ls devront maîtriser « la science » des données et « l’art » de l’influence.

1er juin 2020 : La Fédération mondiale des annonceurs (WFA) vient de publier, en partenariat avec l’agence de recherche 2CV, l’Association canadienne des annonceurs et 27 autres associations nationales d’annonceurs dans le monde, un rapport donnant un aperçu du publicitaire de demain. Il s’agit des résultats de la plus importante étude mondiale réalisée à ce jour sur les ressources qui seront nécessaires pour assurer la pérennité de la publicité dans toutes les régions.

À l’heure actuelle, les responsabilités des publicitaires canadiens se répartissent en moyenne dans huit domaines allant de la stratégie marketing (92 %) à l’utilisation l’éthique des données (33 %), en passant par l’objectif des marques (72 %) et le développement durable (22 %). Le rapport montre que les résultats pour le Canada sont comparables aux moyennes mondiales dans ces domaines, sauf pour les relations publiques où ils sont inférieurs.

L’étude intitulée The CMO Conundrum and the Search for the Unicorn Marketer a permis d’interroger 683 dirigeants marketing dans le monde et de réaliser des entrevues en profondeurs avec les chefs marketing de grandes entreprises comme Diageo, MasterCard et Unilever.

Les dirigeants marketing canadiens prévoient que certaines de leurs responsabilités actuelles prendront de l’importance au cours des cinq prochaines années, notamment l’utilisation éthique (89 %) et l’analyse (75 %) des données. De surcroît, 69 % des répondants estiment que l’innovation deviendra plus importante, alors que 67 % pensent qu’il en sera de même pour le développement durable.

La majorité des répondants canadiens s’accordaient aussi sur le fait que le sens des affaires et l’entrepreneuriat constituent des compétences importantes qu’il faudrait améliorer. Au chapitre des habiletés générales qui leur sont nécessaires, les publicitaires canadiens citent la curiosité, la souplesse, la logique et la créativité.

Bien que certains dans l’industrie affirment que le poste de chef des services marketing (CMO) a fait son temps, le sondage indique au contraire que les publicitaires le considèrent comme plus nécessaire que jamais, et qu’il exigera des compétences encore plus variées à l’avenir. Il n’est donc pas étonnant que la majorité des répondants canadiens ressentent un besoin de formation continue.

Si le rapport souligne que les publicitaires ont encore de la difficulté à démontrer la valeur du marketing aux membres de la haute direction, seulement 20 % des publicitaires du monde pensent que le poste de CMO n’existera plus dans 10 ans.

Enfin, le rapport souligne également le pouvoir du marketing comme facteur de changement interne et externe. On a beaucoup parlé du rôle joué par le CMO ces dernières années. Or ce dernier est bien placé pour effectuer le suivi des sentiments des consommateurs et pour aider l’ensemble de l’entreprise à s’adapter, voire à provoquer des changements qui seront bénéfiques pour l’ensemble de la communauté.

Dans le monde, 84 % des répondants pensent que la publicité devrait aller au-delà des objectifs d’affaires et avoir un impact positif sur la société en général. Par ailleurs, 92 % d’entre eux se disent d’accord sur le fait que l’utilisation éthique des données est essentielle à la pérennité du marketing numérique.

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