• Bien qu’une personne sur deux affirme que les choses s’améliorent, les indices d’inclusion restent les mêmes qu’en 2021
  • Les plus grandes formes de discrimination sont encore fondées sur l’âge, le sexe et le statut d’aidant naturel
  • Les répondants handicapés rapportent les pires expériences vécues

TORONTO – 15 juin 2023. – Selon les réponses recueillies lors du Recensement mondial DEI 2023, près d’un membre sur sept de l’industrie mondiale du marketing déclare qu’il quitterait l’industrie en raison d’un manque de diversité, d’équité et d’inclusion.

La situation s’avère encore pire chez certains groupes, avec 16 % des femmes (près de 1 sur 6), 17 % des répondants 2SLGBTQ+ (1 sur 6), 22 % des minorités ethniques (plus de 1 sur 5) et 24 % des répondants handicapés (près de 1 sur 4) qui se disent susceptibles de partir. Les jeunes professionnels (25-34 ans) et les aidants naturels se révèlent également légèrement plus susceptibles de partir que la moyenne mondiale (18 % contre 14 %).

Le chiffre global d’un sur sept reste le même que celui atteint lors du premier recensement mondial sur la DEI en 2021 malgré tous les efforts déployés par les entreprises pour accroître la diversité, retenir les talents et améliorer leur attrait auprès des talents potentiels du monde entier.

Ces efforts sont toutefois reconnus, puisque près de trois répondants sur quatre (72 %) reconnaissent les tentatives de l’industrie pour améliorer les expériences vécues par des groupes clés. Les chiffres varient considérablement d’un pays à l’autre, mais ils atteignent un sommet au Canada (87 %), aux États-Unis (87 %) et à Singapour (86 %), tandis qu’ils se révèlent nettement plus faibles au Japon (49 %), en Slovénie (51 %) et en Pologne (54 %).

La moitié des répondants (50 %) ont déclaré que les choses s’étaient améliorées, mais trois personnes sur dix (30 %) étaient d’avis que rien n’avait changé depuis 2021. Encore une fois, les réponses variaient d’un pays à l’autre. Environ sept personnes sur 10 s’entendaient pour dire que la situation s’était améliorée, notamment en Espagne (70 %), au Brésil (69 %) et au Canada (63 %). À l’échelle mondiale, les personnes occupant des postes de direction étaient plus susceptibles de déclarer que les choses s’étaient améliorées (58 %) que les gestionnaires (49 %) et les employés subalternes (42 %).

Le niveau global d’inclusion, calculé à partir des réponses aux questions sur le sentiment de bien-être d’un répondant, a révélé une absence de discrimination, mais une présence de comportements négatifs qui s’avérait presque identique à celle de 2021. La vague I révélait un indice mondial d’inclusion de 64 % (69 % pour les hommes et 61 % pour les femmes) contre 63 % pour la vague II (69 % pour les hommes et 61 % pour les femmes). Pour les répondants 2SLGBTQ+, l’indice a chuté de deux points, passant de 60 % à 58 %.

Les formes de discrimination les plus courantes signalées concernent toujours l’âge, le sexe et le statut familial. Quarante et un pour cent des femmes, 42 % des parents et 39 % des aidants naturels estiment que les responsabilités familiales nuisent à leur carrière; 12 % et 18 % des personnes interrogées âgées respectivement de 18 à 24 ans et de 55 à 64 ans ont déclaré avoir personnellement été victimes de discrimination fondée sur l’âge, contre une moyenne mondiale globale de 8 %.

Les femmes, les répondants 2SLGBT12Q+, les minorités ethniques et les personnes handicapées vivent toujours des expériences pires que leurs homologues. Les hommes ont déclaré vivre de meilleures expériences de travail (69 %) que les femmes (61 %). Les répondants handicapés ont déclaré vivre les pires expériences de travail (45 % contre 67 % chez les personnes non handicapées). Les femmes, les personnes handicapées et les répondants appartenant à des minorités ethniques sont tous plus susceptibles de déclarer (1) qu’on les traite injustement (30 % des femmes contre 21 % des hommes, 39 % des personnes handicapées contre 25 % des personnes non handicapées, et 30 % des minorités ethniques contre 26 % pour la majorité ethnique), (2) qu’ils sont sous-évalués par rapport à des collègues de compétence égale (31 % des femmes contre 23 % des hommes, 42 % des personnes handicapées contre 26 % des personnes non handicapées, 33 % des minorités ethniques contre 26 % de leurs homologues majoritaires), et (3) qu’ils ont été intimidés ou mis mal à l’aise sur leur lieu de travail.

Les résultats sont basés sur près de 13 000 réponses de 91 pays et fournissent des informations détaillées sur les expériences vécues par les gens de l’industrie à l’échelle mondiale. Au Canada, l’initiative a été appuyée par une coalition de 12 associations publicitaires et partenaires médias : Normes de la publicité, A2C, Conseil canadien des réalisateurs et des médias (CMDC), Alliance canadienne de la publicité numérique (DAAC), IAB Canada, ICA, Pride AM, l’Alliance canadienne du marketing multiculturel (AMMC), thinkTV, ainsi que Strategy, Marketing News Canada et Grenier aux Nouvelles.

Le rapport canadien sur la deuxième vague de ce recensement mondial portant sur la DEI sera publié en juillet. Accédez aux principales conclusions du rapport mondial ici.

Devis :
« Je suis très heureuse de constater dans ce rapport préliminaire que le Canada ouvre la voie sur le plan des tentatives d’améliorer les expériences vécues par des groupes clés de notre industrie. Nous ne sommes en aucun cas près du but, mais d’apprendre que nos pairs commencent à ressentir et à reconnaître les changements qui se produisent se révèle une bonne nouvelle en soi. J’aimerais profiter de l’occasion pour remercier chacun de nos partenaires canadiens qui ont contribué à faire connaître ce sondage et tous les répondants qui ont pris le temps de prêter leur voix à cette importante initiative. L’industrie s’est exprimée et il est maintenant temps de continuer à concentrer nos efforts sur la transition vers une industrie plus diversifiée, équitable et inclusive », a déclaré Davina Wong, directrice, Service aux membres, ACA.

Voici d’autres conclusions importantes :

  • Les répondants 2SLGBTQ+ rapportent des expériences vécues au travail bien pires que celles de leurs homologues hétérosexuels, avec des indices d’inclusion de 58 % et 65 % respectivement.
  • Le nombre de répondants handicapés a augmenté par rapport à 2021 (10 % contre 7 %) et se rapproche de la référence mondiale de 15 %. Cependant, leurs indices d’inclusion de 45 % contre 67 % pour les répondants non handicapés suggèrent qu’ils font face à certaines difficultés.
  • Vingt-sept pour cent des répondants se disent d’accord avec l’énoncé « mon travail a un impact physique négatif sur ma santé générale et mentale ». Les inquiétudes en matière de santé mentale culminent à 40 % en Pologne. La Finlande est le meilleur endroit pour la santé mentale – seulement 17 % la citent comme étant une préoccupation. Le Brésil est le meilleur endroit pour la santé physique – seulement 18 % déclarent que le travail a un impact négatif.

À propos du recensement mondial DEI 2023
Les résultats sont basés sur près de 13 000 réponses de 91 pays et fournissent un aperçu détaillé des expériences vécues par les gens de notre industrie à l’échelle mondiale. Les réponses ont été complétées entre le 15 mars et le 30 avril au moyen d’un questionnaire en ligne.

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